Autour du lac enchanté

by Thomas Hally

Gentiment en caressant les plages claires et rocheuses l ‘eau effleure les pierres lisses avec une passion et les embrasse. Dans le va et vient nous nous mélangeons avec la foule.
Le tourbillon quotidien maintenant commence.

Le visage ridé de l’eau se fait un miroir, et la brume d’un matin glorieux joint la surface vitreuse de Lac Chapala jovialement rayonne comme un sourire réflecteur du soleil joyeux. Et il nous souhaite la bienvenue au printemps.

Quelques nuages gonflés se poussent mollement et se dirigent vers Monte Garcia, La Cristina et les endroits mystérieux à déjà un autre vue. Blancs aigrettes et oies bruyantes plongent avec grands pélicans et fauchent les joies du lac. En rivalisant ils cherchent les sombres au-dessous les profondeurs.

A San Juan, un pécheur avec visage brun-roux transpire à califourchon le lac et la plage dorée en tirant ses pêches au filet déjà chargées. Tezcatlipoca* arrive furtivement et le ciel occidental est de couleur cramoisi. Les Huichols détalent aux hamacs montagnes.

La nuit venteuse refroidie les femmes d’Ajijic et ses enfants allaitent son diner. C’est la première journée du printemps, le bien savouré. Je sens les soyeux manteaux noirs, les sensualités de la nuit, qui s’emparent de m’âme et sous peu l’amour me retrouve.

Dans ce moment l’aube se prépare et le soleil se lève. A l’intérieur de minutes la vie heureuse commencera encore et se déroulera brusquement pendant que le ciel bleu et jaune brillant ouvre mes yeux endormis avec son éclat silencieux en même temps choquant.

Je termine mon petit déjeuner et j’enjambe les fleurs oiseau de paradis et la petite source hors de la cuisine. Mes chiens aboient et se jettent sur à ma poitrine. Mon jardin me souhaite tous ses plaisirs.

*Le Dieu aztèque de la nuit.